Limites et conséquences.
Les robots humanoïdes peuvent se rendre utiles dans des domaines tels que la science, l’éducation et l’aide individuelle à la personne. Mais pour être réellement efficaces, ils doivent être parfaitement fonctionnels et donc sans défauts pour que le moins d’imprévus possibles puissent survenir. Leur élaboration nécessite donc une technologie avancée.
Les limites.
Il existe encore de très grosses limites à la robotique actuelle. Pour qu'un robot soit réellement efficace, il faut qu'il soit polyvalent et qu'il ait surtout une autonomie importante, pour savoir quoi faire à tout moment et prendre des décisions en fonction du contexte environnemental. Cela signifie qu'il doit forger ses connaissances lui-même sans dépendre de l'Homme et s'accommoder de tout changement de l'environnement. De plus, il faut qu'il ait une très bonne autonomie énergétique pour pouvoir survivre le plus longtemps possible en exerçant toutes ses tâches et il faudrait aussi qu'il soit 100% fiable.
Concernant la fiabilité, NAO, l'un des robots les plus perfectionnés est équipé d'un système permettant de suivre du regard un objet. Si on lui demande de regarder un objet de couleur rouge et que celui-ci est placé à contre jour, NAO le verra de couleur verte et sera encore à la recherche de l'objet de couleur rouge.Cette absence de fiabilité rend impossible le fait de confier actuellement une tâche importante à un robot, où l’erreur serait fatale.
Concernant l'autonomie, même les robots les plus perfectionnés ont une autonomie limitée. ASIMO, le robot mondialement connu de la société Honda, possède une autonomie d’environ une heure, alors que son imposante batterie est contenue dans un sac à dos . La batterie du robot d’Aldebaran Robotics, NAO lui permet une autonomie d’environ deux heures et quart. Si ces robots doivent être utilisés dans la recherche ou pour l’aide aux personnes, ces batteries s’avèreraient rapidement insuffisantes. Les développeurs cherchent donc à accroitre leurs capacités.
On est loin du compte, sans doute pour des raisons techniques mais aussi logicielles, car pour qu'un robot polyvalent puisse acquérir ces autonomies décisionnelles et énergétiques, il faudrait dans l'idéal qu'il se fabrique lui-même.
Toutefois, selon un cadre supérieur d’Aldebaran Robotics, les limites techniques sont cependant secondaires. Selon lui, dans 10 ans, la majorité des solutions à nos problèmes actuels auront été trouvées. La robotique a donc seulement besoin de temps pour dépasser ces limites techniques.
De plus, l’homme et l’humanoïde peuvent-ils travailler l’un avec l’autre ?
Si le robot humanoïde doit révolutionner notre quotidien, il doit exister une relation de confiance entre l’homme et le robot.
Cette confiance est d’abord influencée par l’aspect physique du robot, et tout particulièrement du celui du robot humanoïde : plus le robot semble similaire à la race humaine, plus les imperfections paraissent monstrueuses. Selon Masahiro Mori, un homme est donc plus à l’aise face à un robot clairement artificiel que devant un robot qui serait doté d’une peau et d’un visage pouvant le faire passer pour un humain.
Concernant la fiabilité, NAO, l'un des robots les plus perfectionnés est équipé d'un système permettant de suivre du regard un objet. Si on lui demande de regarder un objet de couleur rouge et que celui-ci est placé à contre jour, NAO le verra de couleur verte et sera encore à la recherche de l'objet de couleur rouge.Cette absence de fiabilité rend impossible le fait de confier actuellement une tâche importante à un robot, où l’erreur serait fatale.
Concernant l'autonomie, même les robots les plus perfectionnés ont une autonomie limitée. ASIMO, le robot mondialement connu de la société Honda, possède une autonomie d’environ une heure, alors que son imposante batterie est contenue dans un sac à dos . La batterie du robot d’Aldebaran Robotics, NAO lui permet une autonomie d’environ deux heures et quart. Si ces robots doivent être utilisés dans la recherche ou pour l’aide aux personnes, ces batteries s’avèreraient rapidement insuffisantes. Les développeurs cherchent donc à accroitre leurs capacités.
On est loin du compte, sans doute pour des raisons techniques mais aussi logicielles, car pour qu'un robot polyvalent puisse acquérir ces autonomies décisionnelles et énergétiques, il faudrait dans l'idéal qu'il se fabrique lui-même.
Toutefois, selon un cadre supérieur d’Aldebaran Robotics, les limites techniques sont cependant secondaires. Selon lui, dans 10 ans, la majorité des solutions à nos problèmes actuels auront été trouvées. La robotique a donc seulement besoin de temps pour dépasser ces limites techniques.
De plus, l’homme et l’humanoïde peuvent-ils travailler l’un avec l’autre ?
Si le robot humanoïde doit révolutionner notre quotidien, il doit exister une relation de confiance entre l’homme et le robot.
Cette confiance est d’abord influencée par l’aspect physique du robot, et tout particulièrement du celui du robot humanoïde : plus le robot semble similaire à la race humaine, plus les imperfections paraissent monstrueuses. Selon Masahiro Mori, un homme est donc plus à l’aise face à un robot clairement artificiel que devant un robot qui serait doté d’une peau et d’un visage pouvant le faire passer pour un humain.
Les conséquences.
La robotique a aussi des conséquences, par exemple sur la société. Elle a notamment un très grand impact sur l'emploi. Beaucoup de secteurs sont touchés, comme par exemple l'automobile. En effet, la robotique est un élément essentiel dans de nombreux environnements de production moderne. Comme les usines augmentent leur utilisation de robots, le nombre d'emplois liés à la robotique croît. Certains analystes affirment que les robots et autres formes d'automatisation finiront par engendrer un chômage important à moins que l'économie ne soit conçue pour les absorber sans déplacer les humains, puisque les machines dépassent la capacité des travailleurs à accomplir la plupart des emplois.
Mais d'autres hypothèses sont évoquées : l'une des pires est le développement des machines par eux-mêmes. Elles possèdent la capacité de se développer, elles peuvent donc évoluer dans un environnement qui leur est propre (un ordinateur). Une étude a été faite à l'Université du Michigan, au sein du département des sciences, pour prouver ce fait. Un logiciel nommé Avida a été créé pour tester l'évolution des organismes digitaux, ils sont composés d'un programme qui leur est propre mais aussi d'une région de mémoire et d'un processeur. Les avidiens (organismes d'Avida) se reproduisent à très grande vitesse dans leur monde virtuel, ils ont besoin d'énergie qu'ils produisent en accomplissant des calculs mathématiques. Les chercheurs en ont conclu que les avidiens pouvaient non seulement se reproduire mais aussi évoluer de générations en générations. A l'origine ils étaient tous identiques puis ils ont subi des mutations leur permettant de faire des choses de plus en plus complexes.
Ceci étant dit il ne faudrait pas que des organismes digitaux intelligents se reproduisent et se propagent dans tous les ordinateurs via Internet. Cela pourraient avoir des conséquences terribles, ces intelligences microscopiques auraient la possibilité de contrôler une partie de notre vie: imaginez-vous dans le futur, votre ordinateur ne veut pas s'allumer car votre tête ne lui revient pas.
L'homme a créé l'intelligence artificielle dans le but de pouvoir donner nos propres capacités intellectuelles à des machines et qu'elles soient son égal. Et si le rêve de l'homme se réalisait... S'il finissait par faire naître une machine plus intelligente que lui, mettant en scène des scénarios comme étant imaginés dans des films tels que Terminator ou encore I-Robot... Cette hypothèse est fortement probable étant donné les exploits réalisés en la matière par les scientifiques.